La nouvelle assemblée issue des élections du 12 juin dernier n’a toujours pas pu siéger au complet. Les 36 députés kurdes indépendants ont boycotté la séance d’ouverture, et ceux du principal parti d’opposition n’ont pas prêté serment, se privant par là de tout moyen de légiférer. Les deux partis protestent contre l’invalidation ou le maintien en détention de certains de leurs députés, élus, malgré leur incarcération. Le parti au pouvoir, l’AKP traîne les pieds, plaidant l’indépendance de la justice. Mais au (...)
Le cratère moyen-oriental est sans doute palestinien ; mais l’épicentre est kurdo-arménien. La reprise des grondements à la frontière turco-syrienne, ces jours derniers, vient à nouveau cristalliser et par là, clarifier, les positions de l’antique puzzle stratégique.
Simplifions. Il est aujourd’hui deux logiques contradictoires à l’oeuvre dans cette région ; deux logiques stratégiques :
a- Une logique horizontale de stabilisation dont les ressorts sont le droit et la prospérité. les acteurs en sont, (...)
Entretien en ligne avec Guillaume Perrier, correspondant du Monde à Istanbul.
L’AKP est souvent qualifié de parti post-islamiste, comment définiriez-vous ce terme ? Un parti qui se revendique de l’islam mais renonce à appliquer la charia et tolère une certaine laïcité ?
Guillaume Perrier : L’AKP n’est pas un parti islamiste au sens propre, classique. Il est issu d’un mouvement islamiste. C’est un parti créé en 2001 par M. Erdogan de la scission d’un parti islamiste, le Parti de la vertu. Mais il rompt (...)
La future constitution semble suspendue à une entente entre les partis représentés à l’assemblée ; Et c’est une bonne chose.
Le premier vainqueur de cette élection est, sans aucun doute, le Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan, et son parti, l’AKP. Son discours et son action reçoivent le soutien assuré d’au moins la moitié de la population. Il nous faut le reconnaître.
Le deuxième vainqueur d’importance est le mouvement politique kurde. Tout particulièrement dans le Sud-Est, on note la dominance (...)
Il y a quelques jours encore, le Premier Ministre turc Recep Tayyip Erdogan continuait de sillonner le pays pour soutenir les candidats de son parti, l’AKP, et rappeler les performances impressionnantes de l’économie turque depuis 2002, annoncer son grand projet de canal et réaffimer son attachement à l’islam. Stratégie gagnante puisque les sondages désignent l’AKP grand favori des élections. Mais Erdogan ne veut pas seulement être à la tête du premier parti de l’Assemblée, il VEUT la majorité (...)
La victoire, depuis longtemps annoncée, de l’AKP pour une troisième victoire, large et consécutive, aux élections législatives de ce dimanche 12 juin, avait placé cette campagne sous le signe du déjà-vu. Et pourtant...
Si elle a donné lieu à de virulents échanges entre les principaux leaders comme à une succession de coups bas et de cassettes, elle n’en est pas moins parvenue à faire ressortir les deux enjeux majeurs de l’après 12 juin :
une nouvelle constitution, promise depuis 2007, balbutiée puis (...)
Campagne de désobéissance civile lancée à l’occasion de la fête de Nevruz, contestation de 7 candidatures indépendantes kurdes par le Conseil supérieur des élections (YSK), attaque de la caravane électorale du premier ministre à Kastamonu par un commando du PKK, manifestations et tensions extrêmes dans les provinces du sud-est suite à la mort d’une douzaine de rebelles kurdes dans un accrochage avec l’armée turque… Ces dernières semaines la question kurde s’est invitée, pendant la campagne électorale, dans (...)
La volonté du CHP de participer à une solution, de contribuer à renforcer la dimension civile du processus de pacification, est une situation à même de mériter notre attention. Le principal parti d’opposition parlementaire, autrefois figé sur une ligne nationaliste et conservatrice, multiplie les signes de dégel sur de nombreuses questions à commencer par le problème kurde : accueilli par une foule nombreuse à Hakkari - une région kurde qui n’avait accordé à son parti que 47 suffrages en 2007 - le (...)
Il n’y a pas aujourd’hui en Turquie de projet politique et social plus fou qu’une proposition concrète et réaliste en vue d’une solution à la question kurde.
Pourquoi ne pas faire de la question kurde notre projet fou ? Non pas dans dix ans, mais juste là, au lendemain des élections du 12 juin prochain, un projet de solution à cette question pour tout de suite, n’est-ce pas un projet suffisamment fou, eu égard à la situation présente ?
Peut-être qu’il ne ravira pas les entrepreneurs, le secteur du (...)
COORDINATION NATIONALE SOLIDARITE KURDISTAN*
COLLOQUE
« Quelle solution politique à la question kurde en Turquie ? »
Sous le haut patronage de Jean Paul LECOQ, Député,Membre de la Commission des Affaires Etrangères
le 30 mai 2011 ,de 13h30 à 19h.
Salle Lamartine – Immeuble Jacques Chaban-Delmas 101 rue de l’Université Paris 7e
Transports : Assemblée nationale (ligne 12) - Invalides (ligne 8, ligne 13 et RER C) Entrée gratuite
Accueil
Coordination Nationale Solidarité Kurdistan**
Première (...)
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