I began school when power was for the first time transferred in a peaceful way in Turkey, without bloodshed.
Published earlier this year during the electoral campaign hold in July, this “rope’s debate” based article is still relevant regarding the Turkish political context which led the country in the situation it is today on the verge of war. That’s the reason why TE decided to publish it today on its website.
So my generation is the same age as Turkey’s claim to the full establishment of (...)
“Reporters sans frontières est scandalisée par la condamnation du fils de Hrant Dink, Arat Dink, rédacteur en chef de l’hebdomadaire Agos, et de son éditeur Serkis Seropyan à un an de prison en raison du même article que celui qui avait motivé les poursuites contre son père”, a déclaré l’organisation de défense de la liberté de la presse.
“Que cette décision intervienne alors que le président turc Abdullah Güll s’est prononcé, le 3 octobre, en faveur d’un amendement de l’article 301 qui fait de la mention du (...)
Mehmed Uzun vient de disparaître. Ecrivain contemporain de langue kurde, il avait mis fin il y a un an à un exil de plus de 30 ans en Suéde pour venir passer ses derniers jours à Diyarbakir, sa ville, son pays. Gravement malade, il est mort avec l’espoir de voir la violence y prendre fin. C’est à ce moment-là que paradoxalement le PKK renoue avec une pratique de la violence qu’on lui connaissait dans les années 90.
Dans une interview donnée à Radikal le 16 juillet dernier, Mehmed Uzun déclarait : « (...)
Avec le meurtre de Hrant Dink, certains jeunes hommes venus de la campagne et cherchant la renommée au nom du sentiment national , affirment de jour en jour que cet événement, loin d’être une entreprise « individuelle », n’est en fait que le reflet des sentiments d’une partie non négligeable de la population.
Cette idée semble se renforcer de nos jours par l’idée du fameux slogan : « tu l’aimes ou tu la quittes ». C’est sur ce point que le fascisme turc se bat et se défend.
Le pilier principal du « (...)
Ces derniers jours, on n’arrête pas de recevoir des mails ayant tous la même teneur. Selon ces mails, Agos soutiendrait l’AKP et influencerait la communauté arménienne dans ce sens ; et l’affirmation la plus drôle, c’est que si Hrant vivait encore, les choses ne se passeraient pas ainsi. Ces gens ne semblent pas se rendre compte du manque de cohésion vécu actuellement en Turquie. Nous n’avons pas du tout donné de consigne de vote dans notre journal car, pour nous, notre candidat est clairement désigné : (...)
Lors de la première audience du procès des assassins des Hrant Dink, les paroles de Fuat Turgut, l’avocat de l’accusé Yasin Hayal, reflétait le contenu de la lettre que celui-ci avait un peu plus tôt envoyé au procureur…
La pensée de la junte reflétant cette synthèse turco-islamique en vogue dans l’après coup d’Etat de 80 sous la forme du néo-kémalisme a complètement lavé les cerveaux de nos jeunes de 17 et 18 ans ; des cadres islamo-fondamentalistes ont été éduqués dans les foyers des confréries (...)
Baskin Oran, 62 ans, universitaire turc. Candidat aux législatives, laïque, de gauche, défenseur des minorités, il est menacé comme le fut, avant lui, son ami Hrant Dink, journaliste assassiné. Jour après jour, il serre par milliers des mains d’inconnus. Il a un mot pour chacun et explique inlassablement avec des paroles simples son projet d’une Turquie plurielle « de citoyens libres de l’étreinte de l’Etat comme de celle de leur communauté ».
L’apprentissage de la politique est dur pour Baskin Oran, (...)
The conversation a day after the murder of journalist Hrant Dink was as follows: -Selamun aleykum, what’s up? -Aleykum selam, I am at the bazaar walking around. -The guy that was killed yesterday… Is that our friends’ flesh? -Yes it is. -Do you think that they will be caught? -No, no! -God bless our friends! According to police records this conversation took place on January 20 – a day after Dink, the editor in chief of Agos newspaper was killed – between the vice president and (...)
Le procès des assassins de Hrant Dink a commencé lundi 2 juin à Istanbul. La famille et les amis de la victime sont arrivés sous les huées et les bordées d’injures d’une cohorte de « défenseurs de la patrie ». Dans l’éditorial suivant, Ismet Berkan, rédacteur en chef du quotidien Radikal, pose la question de savoir dans quelle mesure ces gens-là contribuent à la promotion de « l’identité turque » par rapport à une certaine normalité. N’est-il effectivement pas légitime d’interroger la « normalité » du (...)
De ce bas que l’on tente de nous passer autour de la tête, c’est un trou relativement inquiétant qui a commencé de se faire jour : et à chaque maille enlevée sort un autre militaire (en retraite). Des nationalistes, des patriotes, de braves garçons retraités...
Tiens en parlant de soldats : dans le cadre de l’enquête menée sur l’assassinat de Hrant Dink, les inspecteurs de la gendarmerie et des affaires publiques ne sont pas parvenus à se mettre d’accord sur les conclusions de leurs investigations (...)